Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive.

Londres. Une grande capitale, de beaux monuments, d’immenses rues. Une foule dense, s’entasses sur les coté d’un large trottoir. Il contourne quelque chose, quelque chose qui est au milieu de se large trottoir. Certains en sont intrigué, d’autre en son apeuré. Tous n’osent plus parler, ne faisant que des messes basses entre eux. Personne n’ose aller voir, personne n’ose essayer de comprendre, c’est sans doute sa que l’on appelle la bêtise humaine. La plus part des gens on peur de se qu’ils ne connaissent pas, et la situation en était le parfait d’exemple.
D’un autre coté, qui irait voir quelqu’un aillant les mains pleines de sang ? Les goutte toujours en train de couler le longs de ses doigts tremblant, pas de peur, non cela ce voyait. Ses mains tremblées d’excitation ou de folie, qui sait… Il était là, debout au milieu de la foule, droit comme un pic, ne bougeant pas d’un pouce. Les yeux vides, plongé dans ses pensées.

Une fillette vint troubler ses songes. Agées de 7-8ans, elle avait échappé à la vigilance et avait courut en direction de l’homme, s’arrêtant à une dizaine de centimètre, elle leva la tête pour voir ses yeux et prit la parole d’une voie aigue et charmeuse.

- Pourquoi tout le monde à peur de vous, Monsieur.

- Le monde est un spectacle à regarder et non un problème à résoudre.

La fillette n’eu même pas le temps d’essayer de comprendre le sens de cette phrase que sa mère vint l’éloigner de l’homme. De toute façon, qu’importe les minutes, heures ou journées qu’il lui aurait laissé, elle n’aurait jamais pu comprendre. Seules les années pouvait le lui permettre et encore, certaine personne ne comprenne toujours pas ses paroles.
Craig se faisait souvent reproché l’énigme de ses paroles. Parlé avec tant de mystère pour au final faire comprendre que de simples mots étaient incompréhensibles au commun des mortels.

Alors que jusque là, il était resté immobile, statique. Il releva ses bras et les examina avec attention, il paru étrangement surpris à la vue de se sang sur ses mains, puis un sourire fou envahit son visage. Il se rappelait se qu’il avait fait, tout ce sang qui giclai, toute cette douleur. Le meurtre qu’il avait commis… A seulement cinq rues de là, le corps inerte d’un contractant gisait sur le sol. Baignant dans son propre sang. Celui-ci possédait un pouvoir terrifiant, supplémentaire n’importe où, n’importe quand.
D'habitude Craig à que faire de devenir plus fort, mais là sa avait été différent, ce pouvoir inspirant, la peur chez la plupart des personnes, lui donnait envie. Avec encore plus de rage et de folie que d’habitude, il se jeta sur son adversaire et le rua de coup jusqu’à ce que le cœur s’arrête, jusqu’à se qu’il soit méconnaissable, jusqu’à se qu’il n’y a plus de sang qui giclait. Et un fois qu’il en eu fini, il lui aspira lentement son terrifiant pouvoir…

Il se sentait renaitre, jamais il n’aurait jamais pensé qu’aspirer un pouvoir pouvait être si bon. Il était maintenant plus puissant. Mais quelque chose le contrariai, il ne se sentait pas tranquille. Quelqu’un l’observait, pas comme tout ces simple humain qui l’entourai, non quelqu’un avec des intentions bien précise… L’OCCC ? Surement.

- Celui qui a une conduite vicieuse et ne se corrige pas, celui-là peut être appelé vicieux.

Il parlait d’un ton fort pour que tout le monde l’entende, mais elle n’était destinée qu’à une personne. Tout le monde le prenait maintenant pour un fou, parlant tout seul. Qu’importait ? Il se contenta d’attendre une réponse de l’intrus…

Les Chasseurs de primes sont tenaces. Ils ont été formés pa le gouvernement, mais sont bien plus difficiles à semer que ces derniers. Les chiens de la CIA sont des amateurs, si on les compare au crime organisé. Et, l'homme qui se tenait sur l'un des toits de la cité londonienne, avait l'immense honneur d'être poursuivi par les deux. Mais, quelque chose avait attiré son attention, un homme venait de commettre un meutre non loin de là. Il avait tué un contractant, et il lui avait absorbé sa capacité. Ainsi il existait des êtres capacble d'absorber les capacités des contractants? Cet homme avait attisé sa curiosité, et puis, il n'avait rien de mieux à faire.
Et, d'une quelconque façon, il avait réussi à le repérer, et cela, c'était une véritable prouesse. Et bien, aller à sa rencontre serait peut-être intéressant. En un instant un ombre noire descendit des toits, dans une petite ruelle, le tout, sans un seul bruit. Il se retourna pour faire face à celui qui lui avait adressé la parole, l'observant à travers son masque.

-Ceux qui se contentent d'observer ce monde...ne sont rien de plus que des ignorants.

Une façon de répondre à ce qu'il venait de dire à la petite fille rencontrée peu avant. Une persone se contenant de vivre, et d'observer le monde...au final, ce n'était qu'un incapable.

-Observer sans comprendre, revient à voir sans apprendre.

Lui aussi pouvait parler de cette façon, bien qu'il n'en voyait l'utilité. Cet homme était vraiment érange, n'importe quelle personne saine d'espit ne se baladerait pas les mains ensanglantées dans les rues d'une ville comme Londres. Enfin, s'il voulait finir en prison, c'était son choix.

[HRP : D'zolé pour le retard :s]

Rapidement, l’homme se montra, entrant dans le cercle qu’avait formé les gens autour de lui. Un cercle de peur ou d’intrigue, surement les deux à la fois… Craig pu l’examiné avec attention, mais à peine arriver l’étrange homme commença par lui lancé des phrase plus que provocante. Mais Craig n’était pas influençable, il méprisait ce genre de personne. Mais celui-ci l’intriguait et ce sentiment semblait réciproque.
Un étrange masque lui cachait le visage, avait-il été mutilé, ne voulait-il pas qu’on le reconnaisse ? Pleins de question comme celle-ci lui venaient à la tête. Les gens essayant de se cacher le visage sont toujours des choses à cacher, c’est purement psychologique. Mais s’il ne l’avait pas eu, Craig l’aurai surement ignoré. Pour le reste de son corps, il lui ressemble assez, bien que Craig soit un peu plus grand.
Craig avait toujours son sourire mesquin, mais cette fois il semblait plus intense, plus sincère. Ses yeux d’un bleu-gris fixèrent le nouvel arrivant.

- C'est une grande misère que de n'avoir pas assez d'esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire.

Cette phrase n’était pas vraiment une provocation comme on pourrait le croire, c’était simplement pour avoir le dernier mot. Il détestait perdre, qu’importe la situation. Mais il ne perdait pas son calme pour autant. Il c’était défoulé contre le contractant et était donc d’un calme absolu, aillant repris ses habitude de noble… Car ne l’oublions pas, même si Craig utilise des moyens dépourvue de grâce et de retenue, il faisait et fait toujours parti de « La Grande Noblesse » il reste l’une des familles les plus riches de Londres. Il regarda fixement les yeux caché derrière ce mystérieux masque de l’homme tout aussi intriguant et dit d’une voix gracieuse.

- Apparemment, vous n’avez pas eu l’éducation adéquate pour savoir que lorsque l’on se présente a quelqu’un on commence par ce présenter…

Il fit une petite pause, regardant l’homme masqué avec de plus en plus de mépris dans le regard. Sans laissé lui laissé le temps de répondre il reprit.

- Mon nom est Scarson, Craig Scarson !

Il mit la main dans son manteau et en sorti un mouchoir d’une blancheur éclatant. Il s’essuya longuement les mains, ses mains n’étaient pas impeccables mais le sang ne gouttait pu, et aux premiers abords on n’aurait pas aperçus de sang. Il se redressa et releva la tête, Craig faisait d’un coup beaucoup plus… noble.

L'inconnu se présenta sous le nom de Scarson, Craig de son prénom. Bien qu'il semblait au premier abord à un tueur classique, légèrement...sonné dirons-nous, il possédait des manières et une attitude ayant plutôt trait à la noblesse, ou bien était-ce un TOC dont souffrait l'homme? Pet-être les deux.
Il lança une dernière phrase sur le même ton hautain, avant de sortir un mouchoir, essuyant les traces de sang sur ses doigts. Un peu tard pour ça, toutefois.

-...

Il resta silencieux, qu'importe son éducation,; Craig était un meurtrier, et même s'il faisait disparaitre le sang qui tachait ses mains, ses péchés ne disparaitraient jamais. Lui avait réelement été formé pour tuer, tandis que cet homme semblait être devenu un meurtrier, par une conjecture propre. Il n'avait aucune chance en confrontation directe, le seul facteur inconnu était son ou ses pouvoirs.
Qu'il s'appelle Scarson ou Martinson, qu'est-ce que ça changeait? Il n'avait que faire de son identité. En ce moment, il esssayait simplement de déterminer s'il était un ennemi ou pas.

-Pourquoi l'avoir tué?

L'homme masqué sortit un couteau de combat de son dos, il devait faire une quarantaine de centimètres, une lame divisée en deux, caractèristique de certains corps spéciaux de l'armée. Ce n'était qu'une mesure dissuasive, mais il n'éprouverait rien de plus à s'en servir.

-Est-ce que quelqu'un te l'as ordonné?

Il fit un pas. C'était plutôt cela, la vraie question. L'OCCC, un corps de l'armée, un gang ou n'importe quoi d'autres, s'il agissait en free-lance il avait une chance de s'en tirer sans égratignure. Autrement...

-Réponds.

Le ton était celui d'une injonction, pourtant il n'avait pas élevé la voix. Sa main droite tenait le couteau le long de son corps, en évidence, tandis que sa main gauche était placée derrière son dos, prête à saisir une autre arme.

Le jeune homme resta silencieux, apparemment il ne comptait pas se présenter ce qui jeta un froid sur leur discussion. Il semblerait qu’il soit resté au fait que Craig est les mains ensanglanté. Pour le Rejeté, il n’y avait rien de choquant dans son attitude, mais d’un coté il n’avait plus vraiment toute sa tête, la folie lui rongeant sa conscience et sa raison.
Tué était devenue banale pour lui, les morts, le sang tout ça égaillait son quotidien. Et puis a chaque Contractants, Rejeté ou membres de l’OCCC qu’il tuait lui donnait l’impression libérer, vengeant sa femme a chaque fois un peu plus. Mais malgré tous, cela le rongeait sans qu’il sans rende compte.

Mais l’homme masqué le sortit de ses pensé et coupa se silence lourd, lui demandant pourquoi avait-il tué le contractant dans la ruelle pas très loin d’ici.
Ainsi il avait assisté à la scène. Cela ne dérangeait nullement Craig qui souri encore plus lors qu’il vu son interlocuteur sortir un couteau plus qu’impressionnant.
Il lui demanda ensuite si quelqu’un lui avait ordonné. Il devait surement parler de l’OCCC. Et s’il les connaissait c’est que surement il avait déjà eu affaire à eux. Etait-il un de ses membres, ou bien du gouvernement. S’il connaissait cette organisation c’est qu’il connaissait l’existence des contractant, en était-il un ? Craig en douter, s’in était un contractant il n’aurait surement pas sorti un couteau.

Il s’avança un peu plus vers Craig, comme pour montrer qu’il était prêt à se battre et qu’il lui mettait la pression pour qu’il réponde. Alors que Craig était toujours silencieux, le mystérieux homme ordonna au Rejeté de répondre. Craig parti dans un fou rire complètement hystérique.

- Pensez-vous vraiment m’impressionnez avec votre vulgaire couteau ?

Il arrêta brutalement de rigolé et redevenu en une seconde calme et tranquille, ne gardant que son petit sourire mystérieux.

- Premièrement, je vous prierai de ne pas me tutoyer, quelqu’un de votre… niveau d’éducation ne peux me tutoyer ! Deuxièmement je n’ai nullement l’obligation de vous répondre et votre couteau ne changera rien du tout à ma décision.

Il parla d’un ton méprisable, mais il est vrai que le couteau de son interlocuteur ne l’impressionna nullement. Non pas qu’il doutait que celui-ci s’en serve, mais cela faisait longtemps que la mort ne l’inquiétait plus.

- Sachez, que personne n’est assez puissant pour m’ordonner quoi que se soit.

... ... ...
Les doutes de l'homme disparurent en une fraction de seconde, Craig était fou, il en était sur maintenant. Il avait perdu la capaité de juger une situation, de discerner ce qu'il faut ou non faire. Son orgueil l'avait rattrappé, et cela lui couteai irrémédiablement la vie, aujourd'hui ou demain. C'était surement la raison pour laquelle il n'avait pris aucune précaution lors du meurtre de ce contractant.

-...

Analyse de la situation, vraisemblablement Craig n'était pas un membre de l'OCCC, il était beaucoup trop impévisible pour être l'un des leurs. Pour en avoir parfois croisé, il savait pertinemment que ceux-ci obéissaient aveuglément à la volonté de leur maitre, la possibilité d'un de leurs membres était donc à exclure temrairement, à moins qu'il soit suffisamment gradé pour aoir obtenu la confiance de leur chef, ce qui, au vu de son caractère, était fort improbable. Il n'avait pas non plus été formé, et comme il l'avait dit lui-même, personne ne lui donnait actuellement d'ordres, c'est en tout cas ce qu'il prétendait.

-Bonne réponse.

Après tout, volontairement ou pas, Craig lui avait répondu. Tout du moins partiellement, mais il fallait avouer que la raison du meurtre qu'il avait commis, n'avait aucune sorte d'importance. Sa main gauche se replaça le long du corps, et il remis son couteau à sa place en une fraction de seconde, dans un mouvement peu orthodoxe. Il sortit assez rapidement un petit appareil de l'une de ses multiples poches, celui-ci clignotait et un message apparu à l'écran.

*Inaccessible...? Comme si c'était un problème...*

L'OCCC semblait avoir un réseau d'informations très développé, et le meurtre qu'avait commis Craig venait d'être effacé. Il n'y avait plus de corps sur les lieux, leur rapidité d'action était incomparable...un peu trop. Comme il le pensait, ils avaient un réseau sur Londres, le seul "problème" était que le dernier passage incertain s'était fait en direction d'un batiment admistratif...et pas n'importe lequel.

-Le malheur des uns fait le bonheur des autres...il semblerait qu'une certaine personne ait fais celui de l'OCCC.

Craig n'était pas un membre de l'OCCC, et de par sa nature de contractant il devrait même en être un ennemi, enfin, comme il tuait les autres contractants, il ne pouvait être sûr de rien. Quoiqu'il en soit, son murtre venait d'apporter sa contibution à l'OCCC.

-Ils seront bientôt ici.

Il ne serait pas compliqué de retrouver quelqu'un qui s'est baladé avec du sang sur les mains quelques minutes auparavant. Et une fois retrouvé, il sera surement effacé, lui aussi. Enfin, dans le meilleur des cas. Le fugitif s'adossa contre le mur de droite, en s'adressant à celui qui était, de part sa nture, déjà un fugitif.

-Alors, que compte faire Craig Scarson?

A l’écoute de sa réponse, les doutes envers Craig disparurent en un clin d’œil. Celui-ci en fut un peu déçu, même s’il venait de tué un Contractant, il n’avait pas encore testé son nouveau pouvoir. Le moment viendrai tôt ou tard, en moyenne il tuait un voir deux Contractant par mois. Bien sur il lui arrivait de ne pas en tuer du tout ne s’occupant que de membres de l’OCCC mais il lui arrivait aussi d’en tué beaucoup plus. Tout dépendait de la chance.
Une seule chose était sur, aucun de Contractant que Craig avait trouvé n’avait survécu. Certains essayèrent de fuir pendants des jours, d’autres l’attaquèrent de front, tous autant qu’ils sont avait péris. Combien au total ? Cela faisait longtemps qu’il ne les comptait plus.
L’homme masqué le sortit de ses souvenirs qui lui agrandissaient son sourire.

Il lui dit simplement deux mots, mais ces deux mots ne plurent pas dut out à son interlocuteur… Craig avait déjà remarqué que le jeune homme était arrogant, mais là cela commençait vraiment à l’énervé. Mais pour le moment il resta impassible, physiquement, gardant toujours son sourire mystérieux.
Son interlocuteur rangea son couteau et sortit à la place un appareil électronique. Craig avait horreur de se genre de technologie, actuellement tout le monde en possédait. Lui préférait les bonnes vielles méthode du papier et de la plume. C’était comme les armes à feu, les membres les utilisent à tort et à travers. Lui préférait largement le combat à l’épée qu’il maniait particulièrement.
Son interlocuteur paraissait quelque peu ennuyé de se que lui annonça son appareil, mais releva la tête pour lui dire que quelqu’un venait de faire le bonheur de l’OCCC. Il parlait obligatoirement de lui et du meurtre qu’il avait commis. Craig était peut-être dérangé, mais il savait pertinemment que en exterminant sa race, il aidait l’OCCC à s’approcher de leurs rêves. Mais l’OCCC aussi était sur sa liste des groupes à dissoudre complètement.

L’homme masqué lui dit une chose qui intéressa Craig, il disait que l’OCCC serait bientôt là à ses trousses. Craig afficha alors un énorme sourire avant de partir dans un fou rire complètement fou. Son envie de meurtre ressurgi en un instant. Puis il lui demanda se qu’il comptait faire. Une question complètement dépourvu de sens car la réponse était claire. Craig releva là tête, ses yeux entièrement changé.

- S’ils viennent réellement je vais les attendre, comme à chaque fois qu’il pense me poursuive ! Je ne fuis jamais face à eux, je pense que maintenant ils le savent que je les attends de pied ferme. La véritable question est qu’es que vous vous allez ? Vous allez surement fuir, tuant de trois soldats qui essayeront de vous barrez la route… N’ai-je pas raison ?

La personnalite de ce Craig était vraiment étrange, il pouvait passer d'un état de calme et d'impassibilité à un état d'euphorie compléte, en quelques secondes. Un cas intéressant pour la psychiatrie, mais très peu pour les mercenaires et les fugitifs. Il savait se battre, et il voulait se battre, c'est tout ce qui comptait pour lui. Craig allait donc affronter les hommes de l'OCCC, à sa guise...qu'il meure ou pas, ce ne serait pas une grande perte pour l'humanité. Et attirer l'attention sur lui allait grandement arranger l'homme en noir.

-Vous avez tort. Je compte partir avant leur arrivée. En espérant que vous attirerez assez l'attention pour qu'ils se décident à vider leur QG.

Et, à ce moment...il pourrait entrer. Les opérations furtives et les assassinats étaient sa spécialité. D'ailleurs, Craig l'avait surement remarqué mais il avait arreté de le tutoyer, et il le vouvoyer même, car après tout, même si c'était pour un court instant, il n'était pas son ennemi.

-Je n'aurai alors qu'à entrer et faire le ménage. En espérant que vous ne serez pas mort dès la première vague.

S'il pouvait faire croire à une attaque de la CIA, ses chances de fuites seraient décuplées. Car il était fort probable que les services de renseignements américains soient arrivés jusqu'ici. En une fois, il pourrait porter un coup à l'OCCC, et peut-être même à la CIA.
Il sortit ce qui ressemblait à un grappin de sa poche et le lança sur l'une des façades des murs de la ruelle, celui-ci s'enroulant et s'aggripant au rebord d'une fenêtre. Le grappin était attaché par u nlong cable à sa ceinture, et il appuya sur un des boutons, ce qui eu pour effet immédiat de tracter à vitesse V le cable, il se trouva 20 mètres plus haut en moins de 3 secondes.

-En bref, j'apprécierais que vous restiez en vie quelques minutes, Mr Scarson.

Il se trouvait désormais sur le toit de l'immeuble duquel il était apparu tantôt. Il quitta le champ de vision de son interlocuteur, tandis que plusieurs voitures noires s'arretaient près de la ruelle, la rue ayant été évacuée en moins de 30 secondes. C'est dingue ce que l'on est charismatique avec une arme à la main. La police s'était tenue à l'écart, enfin elle fut forcée de s'y tenir, puisqu'on leur précisa que c'était une opération qui les dépassait. Se tenaient au coin de la rue: deux fourgons de l'OCCC et une voiture de la CIA, arrivée sur les lieux à la recherche de leur proie. Et déjà les vautours se disputaient la proie.

L’homme masqué ne perdait pas son calme. Il parlait toujours avec cette même arrogance dans la voix. Plus le temps passait, plus l’envie de tuer montait en Craig à l’égard de son interlocuteur. Non pas parce qu’il l’énervait terriblement, mais parce qu’il serait surement un adversaire à sa hauteur. Il ne parlait pas de gagner ou de perdre, juste de plaisir de combattre. Il se pouvait que son adversaire le tue, mais Craig ni pensait même pas, cela l’amuserai surement si ça arrivait. Son interlocuteur, qui était maintenant sa future proie ou jouet suivant ses capacités combatives, lui dévoila se qu’il attendait de lui et sortit un nouvelle engin technologique… Même si cela faisait horreur à Craig, il du admettre que c’était efficace, en quelques secondes son nouvel adversaire se retrouva en haut d’un toit.

Il poursuivi sa fuite, tandis que Craig se retrouva encerclé par des soldats qui apparemment n’était pas prêt à coopérer entre eux. Mais lui qui aurait adoré se battre contre autant de personne à la fois, semblait se désintéresser de ses multiple ennemis. Il n’avait toujours pas quitté des yeux le toit où son véritable intérêt s’était enfuit. Craig ne voulait pas le laissé partir et il se mit à observer chacun des soldats.

* Quels sont vos peurs messieurs ? Mourir bruler, inutile. Que tout l’unité soit massacré, inutile. Que le sujet s’échappe, voila qui va me servir.*

Craig ferma les yeux et une aura noirâtre se créa autour de lui, comme de la vapeur, avant de le caché au milieu de se brouillard noir. Les soldats se mirent à tirer dans ce brouillard, aveuglément. Mais Craig ni était pu, il c’était déjà « téléporter » vers le toi où sa proie était parti elle aussi. Les soldats n’ont rien compris, une fois que le brouillard se soit dissiper et qu’ils constatèrent que Craig était partit, ils eux comme un moment de solitude… Mais Craig n’eu pas le temps d’apprécier ce moment de tromperie. Il cherchait du regard sa proie. Il la repéra rapidement, il n’y avait personne sur les toits à l’exception de quelques pigeons et autre volatiles similaires. Il était déjà assez loin, mais Craig ne s’en inquiétait pas. Il eu un sourire satisfait et sans quitté son adversaire du regard, il fit apparaître de bras du sol qui attrapèrent les deux jambes du fugitif, les empêchant de bouger.
Etrangement, les bras ressemblaient parfaitement à ceux de Craig, des mains abîmés et les mêmes manches de manteaux. Et pourtant, ni les bras ni les manches de Craig n’avait disparue.
Craig marcha en direction de l’homme masqué, d’un pas lent et tranquille tout en lui parlant…

- J’espère que cela ne vous dérange pas que je prolonge notre entretien ? A vrai dire, vous avez interpelé ma curiosité. Savoir si vous avez une chance de me battre.

Il arriva à peine deux mètres et il fit disparaitre les bras qui immobilisaient le jeune homme. C’était intensif quand même de contrôler plusieurs membres à la fois. Il fallait qu’il s’habitue.

Evidemment, les réactions de cet homme continuèrent à l'étonner, lui qui avait dit qu'il combattrait, venait de prendre la fuite, dans le seul et unique objectif de combattre, selon ses dires. C'était une réaction dépourvue de toute logique, s'il voulait combattre il n'avat qu'à le faire là bas, il semblaut impossible de déterminer ce que souhaitait vraiment cet homme, la seule chsoe qu itransparaissait, c'est qu'il souhaitait mourir. The End évalua rapidmnt a situaton, il pouvait très bien éliminer maintenant ce Scrason, mais celane jouerai aps en sa faveur, non seulement cela ferait plaisir à l'OCCC, mais en plus il perdait une chance d'investir les locaux de l'organisation. Cependant, en le laissant en vie, il risquerait plus de le gêner qu'autre chose, surtout q'il continuait de le suivre, il n'avait pas le temps de faire face à la CIA, à l'OCCC et à ce crétin.

-Je pourrai exposer tous les facteurs qui font que ma victoire est acquise, ou je pourrai aussi bien vous tuer sur le champ si vous préferez. Je perdrai dans les deux cas mon objectif de vue.

S'il l'abattait, son appat disparaissait, s'ils ocntinuaient à discuter, les renforts débarqueraient rapidement, et ils seraient pris au piège. Les deux options n'avaient aucun interêt. Il était tro trd désormais pour appliquer le plan d'origine, donc...il ne restait qu'à convaincre l'autre idiot de combattre l'OCCC plutôt que lui.

-Je n'ai guère le temps pour faire mumuse avec un enfant gâté, la seule raison pour laquelle vous êtes en vie, c'est parce que je ne peux accomplir mon but actuel seul.

Craig n'avait aucune chance de gagner, mais il s'en contre-fichait, il ne réfléchissait pas, et fonçait tel un berserker dans la mélée, vers l'endroit où il pouvait combattre et s'amuser. Ses pouvoirs lui avaient permis de s'en sortir jusqu'à présent, mais il n'avait aucune réelle compétence, et le fait qu'il ne raisonnait pas en faisait un handicap. Qui plus est, il venait de dévoiler l'un de ses pouvoirs à son adversaire, et à part l'immobiliser, il n'avait guère d'utilité. Une balle dans la tête réglerait le problème.

-Redirigez votre soif de combat vers vos ennemis. Et si vous survivez, nous reprendrons cette discussion.

Il ne parlait pas ses propres chances de succès, il est évident qu'il n'aurait pas tenté ce genre d'assaut sans être parfaitement sûr de s'en sortir indemne, la vie de Craig n'avait pas d'interêt dans l'équation, qu'il meure maintenant ou dans deux jours, ça ne changerait rien.

-Si vous devenez encore un obstacle, je vous execute, cette fois, sans aucune sommation.

Cela avait le mérite d'être clair, et il était plus que sérieux. Une autre interférence de ce genre, et il abandonnerait la mission, le tuant au passage. La perspective d'arranger l'OCCC n'était pas allécante, mais il n'aurait pas le choix.

[Hrp: J'ai réussi à poster sans abattre ton perso, mais saches que le mien est totalement sérieux. Si tu veux le combattre tu devrais attendre la fin de sa "mission", ou déclarer ton personnage mort :p]

Craig écouta les paroles pleines de prétentions de son interlocuteur. L’homme masqué, qui, depuis le début ne cessai de se moquer de lui ne l’énervait même plus. Mais malgré tout le Rejeté semblai contrarié et son excitation complètement disparu. Une chose était sur, ce n’était pas les menaces qui lui faisaient cet effet, mais plutôt l’envie inexistante de combattre de son adversaire.
Il aimait les combats qui durait où son adversaire enchaine les coups meurtrier avant de désespérer de le battre. Mais sa nouvelle cible ne semblait pas de se genre de personne, Craig ne prendrai aucun plaisir à le tuer maintenant, il attendrait d’abord que la soif de sang et que le gout du combat monte en son interlocuteur. Il abandonna donc l’idée de le tuer et écouter qu’à moitié. Mais une phrase attira son attention : « Et si vous survivez, nous reprendrons cette discussion ». Il le laissa finir et prit la parole.

- Entendu, je ne tenterais rien contre vous, du moins pour cette fois. Sachez que je n’oublierais pas vos paroles et que l’on se reverra un jour et cette fois…

Il fut coupé par le bruit des aboiements des chiens de la CIA et l’OCCC et par les cris des soldats. Il arriverait d’un moment à l’autre et ceci fit apparaitre un léger sourire sur son visage. Il regarda une dernière fois sa future victime et lui tourna le dos.

- Je suppose que vous allez fuir…

Il couru en direction de la cage d’escalier qui débouchait dans le bâtiment et d’où venait les aboiements. Il écarta les bras tels une bête près à bondir et en fit apparaitre deux autres paires de chaque coté de son torse. Arrivé à un demi-mètre de la porte, celle-ci s’ouvris brutalement et un rottweiler lui sauta immédiatement. Avec deux de ses bras il lui brisa la mâchoire et sauta sur le soldat qui était juste derrière poussant tout les autres qui se tenait derrière. Déchainé, Craig déversait des torrents de coups avec ses six bras n’esquivant aucun coup et ne leurs laissant pas le temps d’utiliser leurs fusil.
Il était maintenant dans la cage d’escalier enfermé avec la cinquantaine de soldats. Un courageux lui fonça dessus un coup de poing fonçant droit vers le visage du fugitif. Craig se le prit directement dans le ventre, mais il attrapa le soldat avec ses six bras et le jeta au plafond brisant le seul éclairage de l’étage.
Plongé dans le noir, les tirs de fusils se mirent à résonner, mais Craig comme un chien fou frappait tous ceux qu’il touchait. Le sang giclait sur son visage, son sourire ne cessant de s’agrandir.

Le silence revint, il ne restait plus que dix soldats qui se demandait si le rejeté était encore vivant. Ils sortirent les lampes torches et fouillèrent les escaliers. Au bout de quelques secondes ils repérèrent Craig qui était à genou au milieu des corps de leurs collègues. Il rigolait d’un rire fou, il n’avait plus que deux bras, deux bras d’où gouttait son sang, mais pas que le siens… La peur montant, intensifiant le rire de Craig, les soldats le mirent enjoue.
Mais il repéra une peur chez le deuxième soldat : qu’un des soldats sois un traite.
Aussitôt, un des soldats ralenti et exécuta ses camarades dans le dos avant de se suicider lui même.

Craig se releva difficilement et se tenu le bras gauche. Il c’était pris une balle dans l’épaule, mais il avait toujours le sourire.
Il réussi à grande peine à retourner à son manoir avant de s’évanouir dans son lit baignant dans le sang.

Et tandis que, sous le plus grand étonnement du fugitif, Craig acceptait de se concentrer sur l'OCCC, The End reprit son objectif original qui était, faire bobo à la CIA et à l'OCCC, quitte à faire d'une pierre deux coups.
Il traversa furtivement les rues de Londres, et déboucha vers ce qui était, selon ses informations, les locaux de l'OCCC, une grande baie vitrée, un batiment lui aussi imposant, le bonheur quoi. A vue d'oeil, il y avait trois entrées, une batterie de caméras, et quelques personnes qui avient absolument TOUT de chiens de garde. A c'est bien beau de se fondre dans la foule, mais quand il n'y a pas de foule, et lorsqu'on garde plus son regard sur la rue que sur son journal, on ne passe pas inaperçu.
Une intervention nocturne serait la bienvenue, mais il n'avait pas ce luxe, sa seule chance était de profiter que l'OCCC soit affairé avec la CIA et Craig pour tenter d'entrer, ce qu'il ferait, dans approximativement...5 secondes.

*4...3...2...1*

Il était à visage découvert, et lorsqu'il passa à portée de l'un des agents, il y eut une coupure générale d'électricité, dans toute la ville. Il planta l'une de ses armes dans le cou de l'homme et lui déroba l'arme qui était cachée dans son dos, coutourna le batiment, et pénétra par une fenetre.
Le générateur de secours se mit en place à ce moment, ils étaient plus que prévoyants, mais le décalage lui avait permit de pénétrer l'enceinte du batiment. A la découverte du corps par les caméras de surveillance, une seconde procédure fut enclenchée, et les hommes restants se déployèrent. Non seulement il fallait faire face à un rejeté fou furieux dans Londres, mais maintenant à un autre homme qui venait de pénétrer leur QG.

Direction les toilettes, en éliminant au passage les membres de l'OCCC qu'il croisait, The End progressait vers sa cible. Il s'était lui même donné 5 minutes pour atteindre les locaux de surveillance. En cas d'échec, il emprunterait sa voie de fuite. Il fut rapidement dans les toilettes, et prit le chemin d'aération, étant le chemin le plus sur, enfin en théorie.
Les membres de l'OCCC ne trouvèrent pas mieux que de bloquer certaines sorties d'aération et d'enfumer le tout, ce qui était, il faut bien l'avouer, une riposte ingénieuse.

"L'intru se trouve entre les secteurs 2 et 5, unités sur place, ouvrez le feu à vue."

-Comp...

L'ouverture de l'aération s'écrasa sur le sol, et le garde eut la gorge tranchée, la réaction de ses acolytiques fut immédiate et ils tirèrent sur l'intru, qui se protégeait derrière sa victime, il abattit les deux agents avec le simple pistolet qu'il avait pris au garde, et déroba pour l'occasion, le fusil mittrailleur.
Pour sûr ils étaient entrainés à tuer, ils n'hésitaint pas une seconde à tuer leurs propres hommes, mais la différence entre un homme entrainé par l'armée et par un goupe anonyme se trouvait là, quand un homme en tuait trois.
Parcourant les différent secteurs comme une ombre, "l'intru" continuait son avancée, en plaçant sous toutes les portes de vérrouilage élecronique, une petite charge, qui exploserait au moindre contact, de la porte ou d'un humain. De ces charges, il en possédait un grand nombre, d'ailleurs s'il se faisait tuer, une bonne partie du batiment sauterait avec lui.

Non pas énervé mais plutôt contrarié, Ral se dirigeait d’un pas rapide jusqu’à sa salle d’observation. Sa secrétaire personnelle était venue le chercher une nouvelle fois dans son bureau, alors qu’il s’occupait à trier des dossiers et à organiser des rendez-vous. Si l’on en croyait ses dires, il semblerait qu’un meurtre lié aux Contractors venait de se produire au Royaume-Uni. En réponse à cet acte de barbarie, qui ne pouvait que conforter le dirigeant de l’OCCC dans sa conviction que ces sous-humains sont mauvais, certains hommes de l’organisation étaient partis pour s’occuper du corps et le faire disparaître. Là n’était pas le véritable problème, non, puisque c’était Ral lui-même qui avait ordonné qu’on agisse comme cela. Le problème était que la CIA avait décidé de se mêler de l’affaire.
Ainsi donc, avec l’aide d’un médiateur, il avait fallu dix bonnes minutes pour réussir à négocier que le corps soit emporté par l’OCCC et il en avait fallu dix de plus pour convaincre la CIA de ne pas s’intéresser de trop près à l’affaire. Evidemment, Ral savait pertinemment que ladite CIA ne laisserait pas tomber l’affaire pour autant et qu’elle mènerait des recherches à leur propos mais ce problème n’était pas le plus important à l’heure qu’il était.

En effet, le bâtiment vers lequel le corps avait été emmené venait d’être victime d’une intrusion. Au premier abord, Ral avait pensé que le problème serait vite résolu, à tort. L’homme s’avéra plutôt doué et tua plusieurs hommes sans difficulté apparente, ceci dans un laps de temps record. Sans parler de cela, l’intrus était quelqu’un de très prudent car Ral put voir sur les caméras de surveillance qu’il avait piégé toutes les portes blindées censées l’empêcher de s’évader. Ne restait donc plus que la manière forte.
Malheureusement, l’homme était beaucoup plus entraîné que les troupes de l’OCCC et il faudrait sûrement une vingtaine d’hommes seulement pour le tuer. Le maîtriser paraissait pour le moment impossible, même si le dirigeant de l’organisation aurait voulu connaître ses motivations…
Non, en réalité, il devait l’attraper, coûte que coûte. Si quelqu’un était sur le point de découvrir le lien entre TEC Corp et l’OCCC, cette personne devait disparaître mais avant ça, dans l’hypothèse où cette personne serait engagée par quelqu’un d’autre, il fallait aussi se débarrasser de « manière accidentelle » dudit employeur.

Il fallait donc mettre un plan en place, un plan qui privilégiait la capture à la mort. Heureusement pour l’OCCC, TEC Corp était une riche compagnie et les systèmes de défense contre les intrusions ne manquaient pas. Pour une fois, la prudence maladive dont faisait preuve Ral allait donc trouver une raison d’être.
Les conduits d’aération étaient la manière la plus utilisée par l’homme pour se déplacer, méthode que Ral reconnaissait comme pratique. Ainsi, pour contrer ce problème de manière indirecte, le dirigeant de l’OCCC avait investi dans une horde de détecteurs de mouvement, tous placés dans les conduits d’aération. Avec cela, il était au moins possible de savoir où il irait si l’envie de disparaître lui reprenait.

Ral communiqua alors tous ces ordres au plus haut gradé du bâtiment, celui qui en était responsable, et une trentaine d’hommes se dirigèrent vers l’endroit où les caméras affirmaient qu’on trouverait l’intrus. Leurs armes à feu avaient été remplacé par de simples armes censés neutraliser sans tuer : des armes qui marchaient à l’électricité, ou bien encore des armes à cartouches soporifiques.
La chasse reprenait.

[ Désolé, ce n’est pas très long… sans être court pour autant ^^
Je t’autorise à jouer mes PNJ, du moment que tu respectes la volonté de Ral. ]

Comme prévu, l'infiltration était un succès. Il avait installé suffisamment de bordel qu'il pourrait presque repartir dans l'immédiat, mais son objectif était un peu différent. Il allait infliger un grand coup à l'OCCC, mais le véritable se trouvait ailleurs, c'était l'une des raisons de son attaque à visage découvert. Son réel but était de mener CIA et OCCC à un conflit, les caméras de surveillances avaient pris quelques captures de son visage, et les hommes de l'organisation devaient déjà faire une recherche à son sujet. Recherche qui s'avérerait inutile, toutes les informations le concernant furent supprimés lorsqu'il avait quitté la CIA, la seule chose qu'ils pourraient trouver seraient de vieilles identités, toutes bien sûr, déclarées comme morte. Et s'ils avaient accès à la base de données du gouvernement, la seule chose qu'ils pourraint lire sera un petit message "acces denied".
Ses méthodes, son organisation, prouvaient qu'il avait été formé par un groupe compétent, et avec la rencontre de la CIA quelques minutes plus tôt, il était plus que probable qu'il soit soupçonné d'être un des leurs, ou assimilé. Ce qu'il était, il n'y a pas si longtemps.

*L'enfumage a endommagé la caméra. Dommage.*

Il aurait préféré pouvoir filmer un peu plus ce qu'il se passait, mais le peu d'images qu'il avait réuni suffiraient. De toutes manières, la transmission n'aurait pas fonctionné longtemps, tant pis.

*2 minutes...je suis dans les temps.*

Il lui restait 3 minutes pour atteindre le local de surveillance, bien qu'ayant en sa possession une copie des plans du batiment, il put constater que diverses choses avaient changé. Ils étaient vraiment bons, non, leurs dirigeants l'étaient. Les hommes s'étaient rassemblés dans son secteur, entre-temps il avait neutralisé certaines des caméras, mais pas assez pour sortir dans l'immédiat. Leur nombre était bien plus grand que prévu, et puis...ils avaient changé leurs armes.

*Cette fois ils veulent la cible en vie...*

Même si cela devait sacrifier plusieurs autres hommes? Leurs ordres avaient été changés, quelqu'un d'autre avait surement pris les commandes. S'ils voulaient l'avoir en vie, c'était pour le faire parler. C'était inutile...complétement, non seulement il ne parlerait pas, mais en plus il n'avait rien à dire. Enfin, ça jouerait en sa faveur. Il plaça plusieurs charges dans les pièces qu'il avait visité, et d'ailleurs il ne lui en restait plus. Le détonateur était relié à une minuterie, qu'il cala sur son chronomètre, il restait donc plus de 2 minutes avant l'explosion.

*L'enfumage est stoppé, vu leur réactivité la première fois, il doit y avoir quelque chose qui indique qui pénètre et quand, détecteurs de chaleur ou de mouvements, voire les deux.*

Ce sera plus compliqué que prévu. Il plaça la mini-caméra sur l'écran de l'un des ordinateurs, bien qu'elle était inutilisable, cela aurait certainement un effet psycholgique des plus intéressants. Il pénétra donc une fois de plus dans l'aération, et poursuivit sa route.

Cet intrus était décidément trop doué pour n’être qu’un M. Tout-le-monde. Ral en était sûr : c’était un homme de l’ombre, entraîné par une quelconque organisation pour infiltrer, tuer, s’échapper. Malgré les ressources de l’OCCC et un visage, il était impossible de retrouver une identité qui aurait pu être celle de l’individu. Si l’on en croyait ce qu’il était possible de trouver, l’intrus avait eu plusieurs vies et avait péri à chaque fois. En outre, cette recherche inutile pour la chasse n’était pas totalement négligeable : au moins, il était maintenant certain qu’il n’avait pas à faire à n’importe qui.
Cette réflexion faite, une nouvelle idée lui traversa instantanément l’esprit : la CIA. Était-ce un hasard si l’homme apparaissait juste au moment où la CIA se faisait rembarrer, certes diplomatiquement mais quand même, par un Ral de mauvaise humeur. Malgré tout, le dirigeant de l’OCCC n’arrivait pas à se résoudre à cette idée. Le lien était bien trop facile à faire et la CIA aurait envoyé plus d’hommes. Oui, à coup sûr, elle aurait tout fait pour faire taire l’organisation qui lui mettait des bâtons dans les roues. Ou alors elle était persuadé qu’un homme seul comme cet individu serait amplement suffisant pour anéantir tout ce que Ral avait construit… Impossible. D’ailleurs, cette manière de faire ressemblait beaucoup à celle qu’aurait choisi Ral.
La seule manière d’apprendre la vérité étant la capture de l’homme, Ral préféra ne plus se pencher sur autre que cela.

D’ailleurs, malgré ses réflexions, le chef de l’organisation n’avait en rien manqué ce qui était visible des manœuvres de l’intrus. Etrangement, il venait là de poser une caméra sur un écran d’ordinateur et s’était enfui. Incapable de deviner si cet acte n’était rien de plus qu’une manière de les occuper à autre chose, le dirigeant ordonna à deux hommes d’aller voir de quoi il en retournait.
Entre-temps, l’homme avait recommencé à crapahuter dans les conduits d’aération. Les détecteurs le repérèrent tout de suite et un demi-sourire s’afficha sur le visage de Ral.

- Donnez la position exacte de l’homme à tous les hommes capable de se battre, qu’ils soient déjà à sa recherche ou non. Je veux que la grande majorité des sorties possibles soient bloquées. Une fois ceci fait, il faudra que nos hommes portent un masque et qu’ils envoient du gaz soporifique dans le conduit d’aération. Mettez tout le monde au courant du plan et appliquez le.

Les personnes dans la salle n’osèrent pas contredire les ordres du dirigeant de l’OCCC et les communiquèrent aux personnes concernées. Rapidement, le plan fut mis en place, cependant même que l’homme continuait de déambuler dans les conduits d’aération qui lui seraient peut-être fatal. En effet, qu’il parle ou pas, Ral n’avait pas prévu de le laisser vivre, à une exception près : si l’homme n’était intéressé que par l’argent, le dirigeant de l’OCCC n’aurait absolument rien contre l’avoir dans ses rangs. Ce genre de personne était probablement les plus sûrs de la race humaine. Aussi longtemps qu’on leur donnait ce qu’il voulait, ils étaient fidèles. Quoi de mieux ?

[ Désolé, c'est vraiment court mais je ne savais pas trop quoi dire. ]

La situation s'envenima rapidement. Vraiment, il ne les imaginaient pas si bons. Le premier gaz des conduits d'aérain n'était pas le seul, leur chef devait vraiment être un paranoïaque pour faire installer un double piège, mais il avait eu raison, ne voulant perdre aucune de ses capacités, The End descendit rapidement lorsqu'il repéra le gaz, inodore ou pas, il avait été entrainé à les repérer, et pourait presque donner le nom du fournisseur de l'OCCC. Quoiqu'il en soit, la situation tourna encore plus en sa défaveur, et bien qu'il détestait l'admettre ils l'avaient battus. A 1 contre une centaine, mais perdre n'était jamais bon signe.
Il détestait ça, il avait quitté la CIA pour ne passe faire manipuler, pour ne pas combattre sans rien en retour, et maintenant, il combattait, et ce qu'il récolterait serait certanement...la mort. Enfin, ça ou autre chose....

*Non...je ne peux pas mourir...*

Depuis quand? Il l'ignorait. Mais il ne voulait pas mourir. Une troupe des hommes de mains de l'OCCC arriva, et The End sortit. Obligé de recourir à l'extrème, à cette dernière voie de fuite. Pour fuir...mais où?

-Le C4. L'un des plus basiques explosifs, des plus utilisés, et vous savez...il est impossible d'y rééchapper à cette distance.

Tandis qu'ils s'appretaient à faire feu, quelque chose les en empecha, l'intru ne pouvait savoir si cela venait d'eux ou de leur chef, mais il s'étaient certainement aperçu du type de détonateur qu'il possédait.

-Un détonateur à pression. Si mon dogit s'en détache, c'est la fin. Du quart de votre immeuble et de moi.

Le changement de munitions. S'ils voulaient vraiment le prendre vivant alors ils l'écouteraient.

-Vous êtes trop lent pour me neutraliser, et si vous m'abattez, je mourrai en le déclenchant, et si par chance votre tir touche directement ma tête, ce dont je doute d'incapables comme vous, mon doigt lachera prise quand je m'effondrerait. Et ce sera la fin de votre organisation.

Un sourire apparu sur ses lèvres, il avait pu constater l'intelligence et la paranoïa d'un des dirigents, et il ne serait pas executé, ou du moins pas avant qu'IL ne sache pourquoi on l'avait attaqué. Quant aux soldats, un tir à cette distance les tuerait. Et quand bien même ils n'avaient pas peur de mourir, cela tendrait à prouver que ce ne sont que des pions, dépourvusdonc de volonté propre. Et il faisait confiance au dirigeant pour ne pas choisir la solution la plus stupide.

-Mais, vous comme moi ne désirons pas cette fin non?

- Monsieur, ici l’unité 137. L’homme que nous pourchassions est sorti des conduits d’aérations.

À l’entente de ces mots, un puissant sentiment de victoire s’empara de Ral. Son plan avait fonctionné et l’homme n’avait eu aucun choix si ce n’est celui de se rendre. Ou plutôt, c’était ce qu’il avait semblé au premier abord…

- Monsieur, nous avons un problème.

Quoi de mieux pour contrarier le côté mégalomane de Ral que cette affirmation ? Le dirigeant voyait déjà les ennuis se profiler à l’horizon mais ne pouvait malheureusement pas être certain de ce qu’il se passait pour le moment. La caméra qui permettait de surveiller le couloir ne permettait pas de discerner parfaitement ce que le fugitif tenait dans ses mains, même si Ral en devinait déjà la nature.

- De quel ordre ?
- L’homme tient un explosif dans ses mains et menace de faire exploser le bâtiment ainsi que tous nos hommes. Il affirme que s’il venait à lâcher la pression exercée sur un certain bouton, tout viendrait à partir en fumée.

Décidément… cet homme était à la fois trop bon et trop méticuleux. Il avait tout prévu ; s’il ne pouvait pas s’en sortir vivant, personne ne le pourrait. Ou plutôt, toutes les personnes présentes dans ce bâtiment ne le pourrait. Ral appréciait cette manière de faire pour reconnaître son efficacité certaine. Après tout, même si perdre quelques hommes n’était pas un problème en soi, une explosion attirerait les regards et les médias, ce qui ne pourrait que porter préjudice à l’organisation.

- A-t-il fait part de certaines réclamations ?
- Non, monsieur.

Une chose étrange… Que voulait-il ? La fuite ? Des informations ? La destruction de l’OCCC ? On ne pouvait pas sortir de cette situation délicate avant de s’être assuré de ses intentions. Le chef de l’organisation pressa l’un des boutons à côté de lui pour que ses prochains ordres soient entendus de tous.

- À toutes les unités : ne tirez pas sur l’homme, quelle que soit la situation.

Inutile de donner plus de précisions. Comme de parfaits petits robots, les soldats de l’OCCC obéissaient sans chercher à comprendre les raisons de telle ou telle directive. Ral appuya une nouvelle fois sur le bouton et reprit le dialogue avec son informateur.

- Je veux que vous vous approchiez de lui. Lui et moi devons parler. Pour prouver notre bonne fois, je veux que vous alliez à sa rencontre sans arme.

Sans discuter ces ordres, l’homme avec lequel il était en relation posa toutes ses armes au sol et s’approcha de l’unité qui mettait le criminel en joue. D’aussi près, Ral pouvait maintenant voir et entendre tout ce qui concernait l’homme qui s’était introduit dans leurs locaux. Suivant les directives sans y réfléchir vraiment, l’informateur s’avança bien en vue du fugitif - les mains en l’air - et entama un nouvel échange.

- Je suis envoyé par notre dirigeant pour m’entretenir avec vous. Nous avons certaines questions à vous poser et vous devez sûrement avoir plusieurs réclamations à faire. Et si nous commencions par vos conditions ?

En effet, mieux valait brosser l’homme dans le sens du poil si l’on espérait avoir rapidement quelques réponses. Malgré tout, il ne fallait pas lui donner l’impression qu’il était en totale position de supériorité. Le tout était donc de bien jongler entre les deux.

- L’OCCC aimerait seulement savoir deux choses en contrepartie : agissez-vous de votre propre chef ? Et que nous voulez-vous ?

Selon les réponses à ces deux questions, la discussion pourrait tourner au désastre comme au meilleur. Sans quitter des yeux les écrans devant lui, Ral attendit donc patiemment de savoir de quel côté de la balance les évènements allaient tourner.

Tout se passa comme prévu, un peu trop. Le chef envoya un négociateur, pour parler des conditions et de la façon de sortir de ce grand pétrin. L'individu se présenta sans armes - ce qui ne changeait rien, puisqu'il avait toute une escouade armée derrière lui - et les mains en l'air. Tiens, il ne devait pas avoir beaucoup de pudeur, se présenter les mains en l'air face à celui que l'on pourchasse, c'est une belle honte, mais par là même une preuve qu'il était pris au sérieux.
Il parla avec un ton diplomatique, demandant quelles étaient ses conditions, et exigeant en échange deux informations.

-Vous n'êtes pas en position d'exiger quoi que ce soit.

Il laissa une petite pause, et reprit avant que leur chef ne le fasse taire par pur excès d'arrogance.

-Une caméra a filmé mon infiltration dans vos locaux, je me demande, quelle sera la réaction des honorables actionnaires lorsqu'il verront la vidéo, et de combien votre entreprise chutera en bourse? De plus je doute que la CIA apprécie de s'être faite rouler, et les relations que vous avez tissé avec d'autres groupes, risquent fort de se retourner contre vous, que voulez-vous, les hommes agissent d'abord par interêt...

Une petite tirade qui dévoilé l'autre raison pour laquelle ils n'allaient pas lui tirer dessus, s'ils ne voulaient pas perdre la face, leur négociateur devrait être doué.

-Bien sûr, je connais celui qui possède actuellement la vidéo, moi et moi seul.

Un "moi et moi seul" très bien choisi, histoire de bien montrer à leur chef, qu'il n'agissait que pour ses interêts, et qu'il était le seul à pouvoir satisfaire ceux de leur chef.

-Cela répond à l'une de vos question, je n'agis pas seul, j'ai un commanditaire, et il possède actuellement la vidéo, il m'a engagé pour enquêter sur vous et lancer cette petite "déclaration de guerre" en entrant dans vos locaux.

Voilà qui répondait à leur question, personne ne lui avait demandé de cacher cette information, alors il n'avait aucune raison de le faire. Et puis cela faisait une raison de plus pour ne pas le tuer.

-C'est vrai, il avait un message pour vous:
"Vous nous avez pourchassés et condamnés à la peur, aujourd'hui c'est à votre tour de ressentir cette peur."

Avec ça, son contrat était remplit, ne lui restait plus qu'à rentrer et récupérer le reste de l'argent, ou bien...

-Pour ce qui est de mes conditions, commencez par dire aux incapables qui vous servent d'hommes, de poser leurs armes au sol, après, nous pourrons négocier.

Une telle organisation devait avoir beaucoup à offrir, son employeur était riche, mais toute fortune a ses limites.

- Vous n'êtes pas en position d'exiger quoi que ce soit.

Déjà là, tout commençait très mal. Il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que Ral comprenne qu’ils avaient affaire à quelqu’un de dangereux. D’ailleurs, l’homme ne se fit pas prier pour enchaîner sur quelque chose qui n’était pas vraiment plus réjouissant.

- Une caméra a filmé mon infiltration dans vos locaux, je me demande, quelle sera la réaction des honorables actionnaires lorsqu'il verront la vidéo, et de combien votre entreprise chutera en bourse ? De plus je doute que la CIA apprécie de s'être faite rouler, et les relations que vous avez tissé avec d'autres groupes, risquent fort de se retourner contre vous, que voulez-vous, les hommes agissent d'abord par interêt...

Il était malin. On aurait presque pu croire qu’il avait tout prévu. Seulement, il était loin, très loin de la vérité. Si la seule raison qui obligeait ses hommes à le garder en vie était celle-ci, Ral pouvait leur dire d’appuyer sur la détente. De beaucoup, il sous-estimait l’influence de l’OCCC et de TEC Corp dans le monde. Enfin, autant le laisser parler pour le moment et écouter ce qu’il avait à dire. Emporté dans son impression de supériorité, il laisserait peut-être échapper une ou deux informations utiles.

- Bien sûr, je connais celui qui possède actuellement la vidéo, moi et moi seul.

En voilà une, d’ailleurs. Il était donc le seul à avoir la vidéo dont il parlait ? Bien. En cas d’extrême urgence, ce serait plus facile de la récupérer.

- Cela répond à l'une de vos question, je n'agis pas seul, j'ai un commanditaire, et il possède actuellement la vidéo, il m'a engagé pour enquêter sur vous et lancer cette petite "déclaration de guerre" en entrant dans vos locaux.

Dommage… Le commanditaire était donc déjà en possession de cette vidéo. Malgré tout, Ral ne sentait pas l’OCCC vraiment menacée. La personne qui avait engagé l’homme sur ses écrans devait déjà être au courant de l’existence de cette organisation. Sinon, pourquoi demander à s’infiltrer dans l’un des bâtiments de TEC Corp ? Cela n’aurait eu aucun sens. Le champ de possibilités diminuait grandement avec cette information. Le commanditaire pouvait être l’un des sous-humains ou bien quelqu’un qui avait souffert de l’OCCC. Cette liste avait beau être longue, il serait plus facile d’en trouver l’origine, car bon nombre de personnes que l’OCCC avaient « dérangé » étaient maintenant six pieds sous terre. Rares étaient les survivants.

- C'est vrai, il avait un message pour vous:
"Vous nous avez pourchassés et condamnés à la peur, aujourd'hui c'est à votre tour de ressentir cette peur."

Plus de place au doute. Ledit commanditaire était un sous-humain ou en tout cas, il se faisait passer comme tel. En revanche, il était impossible de s’assurer de la véracité de ses propos. Ral ne doutait pas vraiment de l’homme en face de lui - il était bien trop « professionnel » pour agir contre l’intérêt de son employeur - mais plutôt de la personne qui lui donnait des ordres. Donner une telle information revenait à donner un indice sur son identité. Il fallait être stupide ou inconscient pour faire ce genre de choses. À moins que, justement, ce n’était qu’un moyen de les mettre sur une mauvaise piste. Un ordre passa dans la salle des commandes où Ral se trouvait et déjà les recherches sur cette personne débutèrent.
Dans l’autre bâtiment, pendant ce temps, les choses avançaient.

- Pour ce qui est de mes conditions, commencez par dire aux incapables qui vous servent d'hommes, de poser leurs armes au sol, après, nous pourrons négocier.

Ral n’eut pas besoin de longtemps pour reconnaître que cette condition était plus que raisonnable. Les hommes posèrent donc leurs armes au sol. Maintenant, et avant que cela ne dégénère, il fallait faire comprendre à l’homme en face d’eux qu’il n’avait pas du tout l’ascendant sur eux. Ainsi, les négociations tourneraient plus facilement en leur faveur. Sans trahir aucune émotion - chose propre à tous les membres de l’organisation -, le négociateur reprit enfin.

- Vous êtes doués, nous le reconnaissons. Cependant, il existe dans votre plan une faille non-négligeable. Vous dites que cette vidéo nous poserait problème ? Et si je vous affirmais que vous êtes dans le faux ?

Une petite pause. Même s’il n’espérait pas que cela marche sur l’homme en face d’eux, ce suspens était censé faire perdre leur moyen aux personnes en face d’eux.

- À votre avis, combien de temps faudrait-il à notre organisation pour démontrer que cette vidéo est fausse et n’est rien de plus qu’un coup monté ? Nous possédons des pions partout dans le monde et nous tenons en laisse toutes les personnes en rapports avec les médias et tout autre moyen d’information. Cette vidéo n’aurait donc de valeur qu’aux yeux de celui qui vous a employé, le seul qui n’a pas besoin de cette vidéo pour avoir des preuves de nos actions. Après tout, comment croyez-vous que nous ayons réussi à rester si longtemps inconnu du grand public ?

Comment réagirait l’homme face à de telles déclarations ? Comme ce dernier l’avait fait il y a peu, le négociateur ne laissa pas le temps à l’autre de répondre et poursuivit.

- Quant à votre bombe, il nous serait tellement facile de faire passer cela pour une explosion tout ce qu’il y a de plus banale que vous en seriez surpris.

Voilà jusqu’où allait l’étendu de la domination de Ral sur ses hommes : ils étaient capables de parler de leur mort sans aucune peur. En fait, on ne pouvait même plus les considérer comme humains.

- Il n’y a donc qu’une seule raison pour laquelle vous êtes toujours en vie maintenant : votre talent. Vos compétences ont marqué nos supérieurs. La question est donc : que recherchez-vous ? L’argent, le pouvoir, la luxure ? Tout ce que vous voulez, l’OCCC peut vous le procurer, à condition d’être certain de votre loyauté.

Les dés étaient lancés. Pour le moment, Ral ne le considérait pas comme indispensable mais tout juste comme un élément très prometteur. Il se doutait que ses méthodes de « dressage » ne marcheraient pas sur lui mais il espérait que cet homme serait assez… humain, nous dirons, pour ne pas refuser une telle offre et servir l’organisation fidèlement, dans le seul but d’obtenir tout ce qu’il voulait. Il ne restait maintenant qu’une dernière petite précision à ajouter.

- Nous ne vous demanderons pas votre nom ou votre passé mais simplement un moyen de vous joindre. Vous ne serez qu’une arme sans nom.

S’il refusait, le bâtiment finirait probablement par exploser à la suite… d’une fuite de gaz ? Non, trop banale. Enfin, tout était déjà prévu et ce genre de détails ne viendrait que plus tard. Il fallait juste s’assurer que cet homme ne rejoindrait pas le camp ennemi.

- Votre réponse ?

[ Ral, ou le fou furieux psychopathe avec lequel je m'éclate XD ]

Effectivement, l'organisation avait l'étoffe qu'il lui pretait. Mais ce cher négociateur (qui était vraiment doué) avait beau tenter de l'intimider, cela ne ménerait àrien, il ne jugeait que les arguments, et la situation globale avec plus d'impartialité qu'un robot. Lui, avait été capable de désobéir à son programme.

-Donc vous pensez que cette vidéo n'est pas une menace? Faites comme vous le voulez, c'est votre organisation après tout.

Ils pourraient certainement bloquer radio et télévision, mais ils auraient plus de mal à bloquer internet, sans complétement désactiver son réseau, et ceux qui avaient la main sur internet, c'étaient les militaires. En tout cas, si l'influence de l'OCCC était aussi grande qu'il le prétendait, le nombre de ses opposants, en excluant les contractants, devait être réduits. L'armée, et probablement quelque mafia...

-Si j'accepte, vous avez mon alllégance, mon commanditaire, et une mine d'informations sur les capacités de contractants et les méthodes de la CIA, et aussi le seul humain compétent de votre jolie bande de trufiaux.

A force de ramener son discours, il finirait vraiment par être tué, alors autant passer aux choses sérieuses.

-Je vous préviens tout de suite, je suis cher, et il faudra une compensation au fait que je dois trahir mon actuel employeur, vous savez le traumatisme d'avoir perdu la confiance d'une autre personne...personne qui me paye actuellement une fortune.

Oui, il fallait une compensation, pour la propre honte qu'il aurait à affronter à trahir son employeur.

- Donc vous pensez que cette vidéo n'est pas une menace? Faites comme vous le voulez, c'est votre organisation après tout.

Ral le savait : cet homme n’avait pas totalement tort. Cependant, il est totalement proscrit lorsque l’on marchande avec quelqu’un de reconnaître que l’autre avait un avantage sur lui. D’autant plus que même la CIA était parfois corrompue. L’argent était capable de choses incroyables, parfois. Loin de ce sujet pour le moment, l’heure était aux négociations. Le dirigeant de l’OCCC attendit donc patiemment que l’homme parle enfin de ses conditions.

- Si j'accepte, vous avez mon allégeance, mon commanditaire, et une mine d'informations sur les capacités de contractants et les méthodes de la CIA, et aussi le seul humain compétent de votre jolie bande de trufiaux.

Ces mots étaient très agressifs et Ral se serait volontiers débarrasser de lui dans la seconde qui suivait si, hélas, il n’avait pas été obligé de reconnaître encore une fois que l’homme était dans le vrai. Entre le penser et le dire, il restait cependant une grande marge. Une marge que, il fallait s’en douter, un homme comme Ral ne dépasserait jamais.

- Je vous préviens tout de suite, je suis cher, et il faudra une compensation au fait que je dois trahir mon actuel employeur, vous savez le traumatisme d'avoir perdu la confiance d'une autre personne... personne qui me paye actuellement une fortune.

Reformulons cette phrase : je veux un pactole pour me plier à vos exigences. Très bien, si l’argent était ce qui servait à le faire avancer, l’affaire devrait vite être bouclée. Finalement, ces négociations ne tournaient pas trop mal, malgré des débuts difficiles.

- Combien serait à votre goût suffisant ? Et comment être certain que vous ne changerez pas une nouvelle fois de camp en rencontrant meilleure offre ?

Sa paranoïa ne le quittant définitivement pas, le chef de l’organisation avait appris à tous ses négociateurs à s’assurer de la fiabilité d’un de ses futurs membres potentiels. Jusque là, il n’y avait jamais eu de trahison au sein même de l’OCCC, et Ral faisait tout pour que cela continue.

- Tant que nous y sommes, comment devons-nous vous appeler ? Devons-nous vous trouver un nom de nous-mêmes ou possédez-vous un pseudonyme auquel vous tenez ?

Ce négociateur, non le chef? Avait une façon de réfléchir assez étrange. Il souhaitait engager un homme prêt à trahir son employeur, mais cherchait u nmoyen de s'assurer sa fidélité?

-Vous connaissez déjà la réponse non? Je vous trahirai si quelqu'un me propose plus, je n'ai aucune animosité envers les contractants ou les humains, je travaille pour l'argent.

Enfin, l'argent n'était pas la seule chose le motivant, c'était un moyen, pas un but. Son but à lui, c'était de détruire la CIA, et plus largement, le gouvernement qui l'avait utilisé. Qu'il soit utilisé par quelqu'un d'autre ou pas, si ça pouvait lui permettre d'atteindre son but, il s'en moquait.

-Après, cela dépend de la confiance que vous avez en vos ressources, demandez-vous combien d'organisations pourraient payer plus que la votre, et vous aurez votre réponse sur ma fidélité.

Il conserva un ton calme et posé, bien que dans son esprit, il se réjouissait à l'idée de pouvoir couler les astres du gouvernement, par le biais de l'OCCC, il gagnerait une fortune, et ne serait pas rattrapper de si tôt.

-Je prends 20 millions de dollars par cible éliminée ou capturée, 50 millions si celle-ci est un contractant. Je ne tue que mes cibles, si je dois tout de même éliminer des gêneurs de mon propre chef, vous n'aurez rien à débourser, si une nouvelle cible m'est donné en cours de contrat, sa mise à prix double, j'aime être préparé avant de devoir tuer.

Les conditions étaient claires, et même si ces chiffres semblaient abbérants, pour une organisation pouvant faire des dizaines de milliards de bénéfices, ou un ancien patron, ce n'était rien.

-Les armes dont je dispose sont ma propriété, toute nouvelle acquisition d'armes et de munitions, de véhicules ou de matériel utilisé pour une de vos missions, devra être assurée par vos fonds.
Ce sont mes conditions pour souscrire à un contrat, je n'exclu aucun employeur maintenant si vous souhaitez un contrat exclusif, faites moi une offre qui pourrait m'intéresser.

En clair, il leur donnait son salaire actuel, et il avait été payé 20 millions de dollars pour assassiner le dirigeant de cette branche de l'OCCC. Il serait intéressant de voir jusqu'où ils monteraient, une sorte d'enchère en fait.

- Vous connaissez déjà la réponse non ? Je vous trahirai si quelqu'un me propose plus, je n'ai aucune animosité envers les contractants ou les humains, je travaille pour l'argent.

Il répondait comme si la question avait été stupide mais pourtant sa réponse était exactement celle que Ral voulait entendre. Ainsi, quel que soit l’ordre de mission qu’on lui confierait, il l’accomplirait jusqu’au bout, que ce geste soit moral ou pas. L’argent était la seule chose qui le faisait avancer. Un tueur parfait.

Vinrent ensuite les honoraires et les conditions de travail de l’homme. Il n’était pas donné, c’était certain. Que pouvait-il bien faire d’autant d’argent ? En fait, Ral n’en avait rien à faire. Tout ce qui lui importait pour le moment était de constater que leurs ressources seraient suffisantes pour s’assurer un allié de poids dans cette chasse au contractant. Ou en tout cas, ce serait le cas un instant plus ou moins long. Certes, Ral dirigeait une multinationale parmi les plus riches au monde mais elle avait tout de même des limites. S’ils devaient payer quatre cent millions de dollars tous les mois, cela risquait par devenir problématique sur le long terme. En plus, pour lui prouver l’intérêt que lui portait l’OCCC, il était plus prudent de lui donner un petit extra, pour les premiers contrats au moins.
Ne restait maintenant plus qu’à régler les derniers détails du contrat oral.

- Très bien. Vos conditions et vos prix sont les nôtres. Pour nous assurer de vous avoir avec et non contre nous, notre dirigeant est même prêt à vous payer plus que ce que vous le demandez. Cela dit, puisque nous ne connaissons pas encore vraiment l’étendu de vos capacités, nous ne vous paierons la somme complète qu’une fois la mission accomplie et le corps entre nos mains. Nous proposons déjà de vous donner vingt millions aussitôt que la mission sera acceptée, ce à quoi nous en ajouterons cinquante à la fin.

Le négociateur laissa un petit temps de pause pour permettre à l’homme d’objecter si quelque chose ne lui convenait pas. Un seul détail n’était toujours pas résolu et si Ral n’avait pas envie de continuer à appeler cet assassin « l’homme », il fallait se résoudre à lui poser une nouvelle fois la question.

- Dernier détail : vous ne nous avez toujours pas dit comment nous devions vous appeler et comment il nous serait possible de vous joindre.

Lorsque ceci sera complètement réglé, les affaires pourraient commencer véritablement. Ral avait déjà une idée bien précise de ce à quoi un assassin comme lui pourrait s'occuper, quelque chose que ses hommes ne pourraient pas faire. De plus, il préférait mettre cet homme à l’épreuve le plus vite possible et ainsi savoir si, oui ou non, la somme exorbitante qu’il demandait était justifiée.

[ Excuse-moi, c'est court mais je suis à court d'idées pour le moment... ]

Allons bon, ils n'étaient pas certain de ses capacités? Non c'est vrai, il venait simplement de pénétrer l'un de leur QG et d'éliminer une bonne dizaine d'hommes, mais, c'est vrai, il avait échoué au final, trop grand nombre d'ennemis, et même si le reconnaitre lui coutait, un trop bon dirigeant. Enfin, l'offre était raisonnable, et comme il le pensait, un extra lui était proposé. Fantastique. Il allait sauver sa peau et avoir une augmentation.

Le négociateur reposa donc la question précédente, à savoir s'il avait un nom auquel il tenait, et bien sûr un moyen d'être joint rapidement, et efficacement. Bon, les négociations arrivaient à leur terme donc.

-Un nom?

Bien évidemment, pas son véritable nom, simplement un nom de code qui éviterait les "toi" ou "agent 1753" c'était plus gratifiant pour lui et plus pratique pour les autres. Et bien, ce genre de pseudo, il en avait déjà un.

-"The End" Appelez moi "The End"

Bon, inutile de préciser qu'ils parlaient actuellement anglais donc cela donnait "La fin, appelez moi la fin" un peu étrange, mais comme nom de code, c'était acceptable. Autre chose qu'un "Redlight" ou "Bluelagoon" en passant sur toutes les énormités de surnoms circulant dans le métier, et c'était franchement pire sur le net.

-Quant aux contacts, cela risque d'être problématique, disons que ma "fonction" m'oblige à la plus grande prudence à l'égard de toutes communications, j'achète un nouveau portable prépayé toutes les semaines, et change donc de numéro. La solution la plus logique me semble donc de vous appelez avec ce téléphone à chaque changement.


Bon, cela nécessitait un centre d'appels sécurisé, mais bon, s'ils ne possédaient même pas ça...la Tech Corp n'avait rien d'une multinationale, et l'OCCC d'une organisation criminelle.